LES DIFFÉRENTS TYPES DE VERTIGES ET LEURS TRAITEMENTS

VERTIGES POSITIONNELS

Ils sont traités par une manoeuvre libératoire de Sémont ou d’Eppley qui doit être faite avec prudence et certitude diagnostique, après bilan otoneurologique.

 

La manoeuvre a pour but de replacer les otoconies ou « petits cristaux de carbonate de calcium » dans la cavité labyrinthique, ou ils pourront être dégradés.

 

Dans la semaine qui suit, les mouvements rapides de la tête sont à proscrire, notamment dans le plan sagittal haut/bas. Le patient ne doit pas dormir sur le côté lésé. Il doit aussi placer durant la nuit sa tête dans une position légèrement surélevée, à 30° par rapport à l’horizontale, en s’aidant par exemple de deux coussins. Une consultation une semaine plus tard permettra de vérifier la guérison du vertige positionnel. Parfois une deuxième manœuvre peut se révéler nécessaire mais rarement plus.

NÉVRITE VESTIBULAIRE

Le traitement consiste en l’administration de corticoïdes et éventuellement d’antiviraux. Le patient ne doit pas rester allongé malgré les efforts que cela peut lui demander mais se déplacer de façon à mettre en place rapidement les mécanismes de compensation centrale qui vont lui permettre de récupérer des performances d’équilibration correctes, en dépit de la lésion unilatérale du nerf vestibulaire. Des séances de rééducation vestibulaire peuvent être utiles, sourtout chez les patients séniors.

MALADIE DE MÉNIERE ET HYDROPS ENDOLYMPHATIQUE

Le traitement à long terme est basé sur les antihistaminergiques H1 et H3, le régime sans sel, les duitériques et les médications qui diminuent l’hyperpression endolymphatique. En cas de résistance aux traitements médicaux et la persistance de crises vertigineuses fréquentes, une labyrinthectomie chimique peut être proposée. Elle est réalisée par des injections intratympaniques d’un antibiotique ototoxique, la gentalline, sous anesthésie locale. Les injections varient selon les sujets entre une à 6 et doivent être séparées d’un délai temporel de une semaine. L’audition est totalement préservée. La destruction des récepteurs vestibulaires dysfonctionnels entraîne la guérison définitive de la maladie vertigineuse. La compensation vestibulaire centrale se met en place dès la première semaine qui suit l’effet de la gentalline. Ce traitement doit être fait en suivant l’évolution sous vidéonystagmographie et potentiels évoqués otolithiques. L’équitest permet de vérifier la restauration de la fonction d’équilibration.

LE NEURINOME DU VIII

Les schwannomes du VIII peuvent se révéler par des acouphènes, des vertiges ou des troubles de l’équilibre. Le diagnostic est fait par l’imagerie.

 

Leur traitement peut se faire par une simple une surveillance de leur évolution, ou alors par une micro-radiochirurgie Gamma-Knife qui est une chirurgie où collaborent souvent neurochirurgien et ORL spécialisé.

SYNDROME DE MINOR A DÉHISCENCE DU CANAL SEMI-CIRCULAIRE SUPÉRIEUR

Une fois le diagnostic établi, un traitement médical peut être proposé pour diminuer les sensations d’instabilité. Un traitement chirurgical visant à combler la déhiscence peut être proposé. Plusieurs auteurs internationaux ont montré l’amélioration de la symptomatologie.

 

Un traitement adapté doit être mis en route le plus rapidement possible après avoir précisé l’origine des vertiges.

 

Le traitement des vertiges consiste à :

1) Traiter rapidement la crise et alléger les symptômes.
2) Traiter la cause.

 

Il consiste en l’administration d’antivertigineux et d’antiémétique. Ces médications peuvent être données en intraveineux en cas de nausées et vomissements. Le patient doit être placé dans un lieu calme et se reposer. Les mouvements rapides de la tête sont à proscrire.

 

1) Traitement symptomatique

 

Lorsque le diagnostic est établi, le traitement de la cause doit être effectué afin de prévenir les récidives.

 

2) Traitement de la cause

SURDITÉ & ACOUPHÈNES

Les surdités peuvent résulter de différentes origines. Elles sont parfois liées à une dysfonction de l’oreille moyenne (surdité de transmission) et/ou secondaire à une dysfonction de l’oreille interne ou du nerf auditif (surdité de perception). L’étiologie doit être recherchée afin de ne pas passer à côté d’un traitement médical ou chirurgical efficace. Un bilan otoneurologique est donc nécessaire.


Les acouphènes peuvent être à type de sifflement, de chuintement, de bourdonnement, de petits moteurs... Ils varient en fonction de l’audition déterminée grâce à un test précis audiométrique.


L’audition peut être normale. Dans le cas d’une surdité, elle peut être localisée sur les basses fréquences (hydrops). La surdité peut être localisée sur les hautes fréquences (traumatismes sonores ou barométriques sur un terrain génétique fragile). Elle peut toucher toutes les fréquences.


IEC propose une évaluation et un traitement personnalisé de votre acouphène via Diapason dans les acouphènes à audiogramme normal ou avec une perte auditive sur les hautes fréquences.


IEC propose l’utilisation de l’effet des LED (photobiomodulation). Enfin, un thérapeute spécialisé fera une anamnèse afin de gérer la composante stress que génère l’acouphène (sophrologie, hypnose). En fonction de cette anamnèse, IEC vous orientera vers ce type de thérapies si elles peuvent favoriser la disparition de la perception de l’acouphène.

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Traitement des vertiges au centre IEC à Paris